Monde Luna

Il pleut. La terre fait tomber mes larmes prises. On a allumé mon feu sans l'entretenir et il s'éteint, petit à petit, pour revenir cette boîte glaciale qu'il était.

Il pleut de plus en plus sur mon corps et sur mon âme, faisant ressortir ces sentiments que je ne veux admettre.

Sourire, clin d'œil et petits mots tournent dans ma tête, flottant de gauche à droite entre deux eaux de rêves. Il est dur de ne pas être heureux lorsque quelqu'un s'occupe de ses lèvres afin qu'elles soient fendues jusqu'aux oreilles.
Son regard perçant perce mon âme, déglaçant par le fait même toutes traces de cette boîte glaciale qu'était mon cœur, résultat de mes vies antérieures.

Ma tête me demande de me taire, de ne rien faire car ce n'est ni le temps ni le moment. Mon corps souhaite y goûter, prendre tout en même temps, se libérer des chaînes du passés. Mon cœur veut revivre, aimer de nouveau en se saoulant de tendresse. Ressentir les frissons des premiers regards, reconquérir à jamais l'autre, aimer à l'infini et baiser jusqu'à la nuit des temps.

Ressentir son souffle dans mon cou, ses mains sur mes hanches. Un baiser, simple lèvres rejointes par d'autres, ferait basculer le tout. Les braises du désirs s'embraseront à jamais. La chair ne se satisfera pas d'une simple nuit mortelle.

Regards présent, sourire béat. Il me regarde, je fais de même. Petit rire nerveux, malaise confortable. J'imagine la foule qui s'évanouie. Sa copine, tierce personne dont l'esprit est présent dans sa conscience, disparaît des nuages et nous ne sommes plus que nous deux. Ses yeux libres de tout état d'âme, barrières ou système de défense, se posent sur moi. Le sourire est permanent. Bonheur momentané... Łuŋā

Il y a quelques temps, je suis tombé dans une relation quelque peu amoureuse... Arrivée de nulle part, je me suis retrouvée attribuée d’obligation, de sentiments, de désirs et d’envie. Tout commença par un simple câlin qui se termina en baiser furtif. Tel des gamins incertains des sentiments qui arrivent à leurs esprits, les mains et les doigts se sont rencontrés pour s’entrecroiser sans dessus ni dessous. Les heures passaient raccourcissant chacune le temps qui nous séparait d’une autre rencontre. Quarante-huit heures plus tard, L’Étranger se trouvait dans mon lit lover à mes côtés. Cette nuit-là, je senti une affection qu’il y a longtemps que je méritais. Rien de plus qu’une affection. (N. A. selon le dictionnaire, en voici la définition “Manifestation du sentiment d'attachement d'un être (gén. hum.) pour un autre être (le compl. introd. par la prép. de indique l'être qui éprouve une affection)” le terme attachement pose problème...) Les jours ont commencé à passer et les deux âmes se sont retrouvées dans une relation malgré eux... Laissant le temps régler les questions qu’aucun des deux êtres voulaient poser. Il ne faut pas s’y méprendre, je l’aimais... bien... On ressemblait plus souvent qu’autrement à deux solitudes qui s’entrecroisaient, deux corps qui se collaient et s’assouvissaient mutuellement d’un commun consentement. J’espérais qu’éventuellement, nos esprits se rendraient compte qu’il y avait un lien plus que physique et affectif. Quelque chose manquait, j’en étais consciente, je le savais même. Une simple brillance dans les yeux, une étoile. Malheureusement, cet astre manquant, Il a eu le courage que je n’avais pas. Quelques semaines plus tard, il décida que l’étoile n’arrivera jamais. Coupant d’un seul trait le mince fil de toute relation qui aurait pu être. Mettant ainsi fin à l’accord de bien être momentané et sporadique. Ne vous détrompez pas, je ne lui en veux point. Je n’étais pas Amoureuse (et non avec un grand A). Mon seul regret, c’est que pour la première fois de ma jeune vie de récits affectifs, je laissais mes relations au bras de l’Univers. Quelque part entre cet esprit cosmique et Morphée qui veille sur mes nuits. Pour la première fois, je ne me posais pas de questions. Je profitais en vrai, de vrai, pour vrai du moment présent. Pour la première fois, ce n’est pas moi qui se posais trente-six mille questions. Pour la première fois, je me sentais bien avec quelqu’un et je l’acceptais comme tel... ------ Les relations amoureuses sont complexes non du fait que les hommes ou les femmes sont incompréhensibles mais bien seulement et uniquement du fait qu’ils sont humains. L’humain est un amalgame d’éducation inculquée par les parents et d’influence externe. En amour, rien est contrôlé. Tout est un hasard, coïncidence de chaos. *Łuŋā

Bonjour à tous, Voici un petit blog en expansion (il faut bien commencer à quelques part!). Petit détail, je ne suis pas réelle... En fait, pas tout à fait! Je n'existe que si vous me lisez.... Étrange n'est-il pas (ou simplement fêler.. ça dépend du point de vue...!) Je commencerais d'ici quelques jours en racontant une histoire.. qui ne termine peux-être pas très bien.. tout dépendra du moment. Sur ce, j'espère que vous vous amuserez. Toute critique est bienvenue (et si c'est quelque chose de Méchant, abstenez-vous, je suis une redoutable ennemie!) Łuŋā